Lorsque l'agneau voit le monde, Avec les yeux de l'amour. Et que le loup guette et sonde, Avec la haine à sa cour....
Dans la douceur de la nuit, L'agneau cherche les âmes à réconforter. Dans la froideur de l'ennui, Le loup trouve les âmes à damner.
Lorsque la lumière le reconnaît, Elle sait, qu'il est à sauver. Peu importe qui se repaît, Le tout est d'innover.
Mais l'agneau, ne connaît pas la haine, Et le loup, lui, dents affutés. Se nourrit des siennes, Peu importe qui est tué!!!
L'agneau accompagné de sa candeur, Et le loup de sa perfidie. Tâche à tout jamais sa blancheur, Tout en lui, la maudit.
L'agneau allongé sur un lit de douleur, Finit par quitter son corps. Le loup dans ces yeux voit la peur, Pourrait-elle rencontrer la mort ?
Mais l'agneau protéger par les siens, N'est plus au lieu dit. Et le loup pénètre en va et vient, Un corps sans la vie.
Moralité de l'histoire :
Rien ne sert de sauver les âmes perdues. Transformer l'obscurité contre son gré, Pour la lumière est chose bien ardue. Car chacun aime paître en son pré.
A tout ceux dans le désespoir, A tout ceux qui n'ont plus d'espoir. Je vous laisse le choix des armes, Je vous laisse le choix des drames. Mais sachez qu'au fond de moi, Tout est en désarroi. Sachez que lorsque je vous vois mourir, Tout ça me fait souffrir. Lorsque je vous vois fuir dans vos couloirs, Lorsque je vois qu'en vous, vous ne regardez que le noir.
J'aimerai tellement vous montrer ma Lumière, J'aimerai tellement vous montrer ma prière.
A toi qui ne veux plus toucher ton coeur, A toi qui te noies dans ta peur. Je te laisse le choix de ta came, Je laisse le choix à ton âme. Mais saches que lorsque tu te nois, Je meurs avec toi, Saches que quand tu détournes ton regard, Il manque en moi une part.
J'aimerai tellement te montrer mes ailes, J'aimerai tellement te montrer que la vie est belle.
Je ne te juges pas, Je t'aime trop pour ça. J'aimerai prendre un peu de ta souffrance, Pour qu'en toi, s'éloigne l'errance. Mais comment tendre la main, A celui qui ne crois plus aux siens. Comment espérer que ton coeur enfin s'ouvre, Alors que tu te noies dans ce gouffre.
Si tous les Anges du ciel, Et même l'Eternel. Pouvaient venir à mon secours, Pour offrir tout cet amour. Que vous avez su me donner un jour, Quand mon coeur était encore sourd.
La buée sur les carreaux. C'est l'heure où nous quittent les oiseaux. Et je ne peux retenir, Mes larmes de te voir partir. Tout est gris et sombre. Alors, se profile l'ombre, Si noire de tes adieux. Et je ne vois dans tes yeux, Que les notes qui s'envolent, Une à une en farandole. Je me souviens de ces matins d'été, Riant dans les champs de blé. Où ton coeur m'aimait, Et mon âme chantait. Mais le temps s'en est allé, Avec lui mon passé. Je me retrouve seule, isolée, Je voudrais te crier mes regrets. Mais les sons ne sont que des nuages, Qui passent et éclatent en orage. Mon coeur, brûlant, doucement s'éteint. De cette image qui m'étreint. Avec elle, je m'imagine, Mon amour, remplit d'épines. Qui m'entraîne toujours au loin, Comme un souffle sans fin.
Mon coeur est fatigué, De t'avoir cherché. La vie aurait pu nous séparer, Mais tout nous a rapproché. Je m'imprègne de ce sentiment, Qui me jette dans le néant. Plus rien ne m'est connu, Tout se trouve perdu. C'est dans tes yeux, Que j'ai trouvé Dieu. Et dans mon coeur, "Notre ailleurs". Je fais voeu de me sacrifier, Et celui de me renier. J'ai enfin atteinds la sérénité, Je peux rejoindre l'éternité. J'ai bu dans le calice, Je n'ai plus d'artifice. J'ai vu la Lumière Christique. Tout devient mystique. Je n'attends plus rien de toi, Tout se trouve en moi. En moi, le serment de toujours t'aimer. Et de ne jamais le divulguer.
Ce poignard que j'enfonce. Pour évacuer cette ronce. Qui me ronge, tel l'acide, Et consume mon coeur aride. Pour ces sentiments que je déteste. Et ce poids qui me leste. Toujours plus bas, toujours plus froid. Et qui me creuse, sans émoi. Je suis la douleur, Qui se tord telle ma peur. Je vomis de colère et de haine. Puisque mon coeur saigne. Saigne de t'avoir connu. Meurt de t'avoir perdu.
Ne croyez vous pas que sur cette terre, Tout est à refaire. Même nos prières, N'ont plus l'air sincères. Nos moindres dons, Sont en retour d'un pardon, De notre connaissance, Et reconnaissance. Plus rien ne suffit, Toujours plus d'envie. Quand sur l'autre moitié de la terre. Des hommes dans la misère. Pleurent pour un bout de pain, Pour mentir à leurs faims. Quand des hommes éreintés, Travaillent pour une autre moitié. Qui n'ont même pas le respect, De cacher leur pitié. Quand des hommes épuisés, Traînent leur pauvreté. Sans jamais quémander, A nous, autre moitié. Une partie de nos richesses. Qu'on accumule et qu'on engraisse. Aurons-nous un jour la sagesse ? De tout partager dans l'ivresse.
A la recherche de mon identité, je me promène dans des lieux inconnus, que de souffrance et de joie aussi pour être ce que nous sommes.Poèmes, pensées, tout ce qui me semble important.