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J'ai tellement mal petit frère.
Mais, je n'ai plus de prière.
Ma douleur est intense,
Et ma peine est immense.
J'ai créé ma propre illusion,
Je t'offre mon abnégation.
A présent je dois me défaire.
Je comprends ce qui t'indiffère.
Aucune colère en mon coeur.
Je serais toujours pour toi une soeur,
Aucune haine ne m'envahit.
Je t'attendrai toujours en amie.
Pourras-tu un jour me pardonner ?
De t'avoir ainsi accablé,
Du rôle qui n'était pas le tien.
Maintenant, je n'attends plus rien.
Car mon plus grand bonheur.
A mes yeux, et dans mon coeur.
Est que tu as la plus grande valeur,
Comme petit frère et âme soeur.